Repli, espoir, riposte
L’état d’esprit et les valeurs portés par les musiques du monde nous placent en première ligne face aux discours xénophobes et racistes qui polluent depuis trop longtemps l’espace public. Nous traversons un période troublée où la peur de l’autre et le repli sur soi gagnent du terrain au sein de notre société. Aucune région ne sera dirigée par le Front National, mais cela ne doit pas faire oublier la présence massive de ses élus au sein des conseils régionaux.
Si les enjeux dépassent le cadre d’action habituel des acteurs de la culture, les membres du réseau Zone Franche ont néanmoins la responsabilité de réaffirmer collectivement et sur le terrain un discours d’ouverture où la diversité culturelle et le respect de l’autre sont les valeurs indispensables à l’essor des sociétés démocratiques et des droits humains. En ce sens, la reconnaissance des droits culturels dans la loi française (loi NOTRe*) en juillet dernier est une note d’espoir non négligeable dont il faut se saisir pour co-construire les politiques culturelles à venir. Car il s’agit bien là d’une révolution qui, en affirmant les droits des personnes à être reconnues dans la liberté et la dignité de leur identité culturelle, implique une approche renouvelée des politiques culturelles. A tous les échelons politiques, institutionnels et professionnels, on s’interroge sur l’application des droits culturels. Le réseau Zone Franche peut apporter un éclairage singulier s’appuyant sur l’expérience et les pratiques de ses adhérents.
De même, la fusion des régions va provoquer une redéfinition des politiques culturelles dans les années qui viennent. La réflexion engagée sur la structuration régionale de notre réseau doit permettre à la voix des musiques du monde d’être entendue à tous les niveaux politiques.
Le réseau Zone Franche, résolument ouvert, transversal et international, repose sur des bases solides et est prêt à relever ces nouveaux défis. Je tiens à remercier tout particulièrement Fabienne Bidou de m’avoir transmis une structure en parfait ordre de marche.
Thomas Laou-Hap
Directeur
*Nouvelle Organisation Territoriale de la République
L’état d’esprit et les valeurs portés par les musiques du monde nous placent en première ligne face aux discours xénophobes et racistes qui polluent depuis trop longtemps l’espace public. Nous traversons un période troublée où la peur de l’autre et le repli sur soi gagnent du terrain au sein de notre société. Aucune région ne sera dirigée par le Front National, mais cela ne doit pas faire oublier la présence massive de ses élus au sein des conseils régionaux.
Si les enjeux dépassent le cadre d’action habituel des acteurs de la culture, les membres du réseau Zone Franche ont néanmoins la responsabilité de réaffirmer collectivement et sur le terrain un discours d’ouverture où la diversité culturelle et le respect de l’autre sont les valeurs indispensables à l’essor des sociétés démocratiques et des droits humains. En ce sens, la reconnaissance des droits culturels dans la loi française (loi NOTRe*) en juillet dernier est une note d’espoir non négligeable dont il faut se saisir pour co-construire les politiques culturelles à venir. Car il s’agit bien là d’une révolution qui, en affirmant les droits des personnes à être reconnues dans la liberté et la dignité de leur identité culturelle, implique une approche renouvelée des politiques culturelles. A tous les échelons politiques, institutionnels et professionnels, on s’interroge sur l’application des droits culturels. Le réseau Zone Franche peut apporter un éclairage singulier s’appuyant sur l’expérience et les pratiques de ses adhérents.
De même, la fusion des régions va provoquer une redéfinition des politiques culturelles dans les années qui viennent. La réflexion engagée sur la structuration régionale de notre réseau doit permettre à la voix des musiques du monde d’être entendue à tous les niveaux politiques.
Le réseau Zone Franche, résolument ouvert, transversal et international, repose sur des bases solides et est prêt à relever ces nouveaux défis. Je tiens à remercier tout particulièrement Fabienne Bidou de m’avoir transmis une structure en parfait ordre de marche.
Thomas Laou-Hap
Directeur
*Nouvelle Organisation Territoriale de la République