Charte des Musiques
du Monde

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TAMANOIR (LE)

Nom : LE TAMANOIR

Salle / Action péd­a­gogique et cul­turelle

Domi­cil­i­a­tion : Le Tamanoir

27 Avenue Lucette Maza­laigue

92230 Gen­nevil­liers

92 — Hauts-de-Seine, Île-de-France
France

Télé­phone : 0147980363

Email : contact@letamanoir.com

L’association Le Tamanoir créée en 1997, gère l’équipement éponyme dédié aux musiques actuelles, implan­té au cœur du quarti­er pri­or­i­taire du Luth à Gen­nevil­liers, et pro­pose un pro­jet sin­guli­er entre cul­tures urbaines et musiques du Monde, autour de la dif­fu­sion, du sou­tien à la créa­tion, de l’accompagnement des pra­tiques et de la médi­a­tion cul­turelle. Ini­tiale­ment label­lisé « Café Musiques », le Tamanoir est aujourd’hui un lieu recon­nu dans toute l’Ile-de-France, soutenu par la Ville de Gen­nevil­liers, le Départe­ment des Hauts-de-Seine, le Con­seil Région­al d’Ile-de-France et l’État par l’intermédiaire de la DRAC d’Ile-de-France et dans le cadre de la Poli­tique de la Ville, ain­si que par le CNM et la Sacem. À la fois lieu de prox­im­ité et équipement struc­turant, il est situé au car­refour de trois départe­ments fran­ciliens, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val d’Oise et au cen­tre de la Boucle Nord de la Seine. Le Tamanoir est aus­si facile­ment acces­si­ble depuis Paris par le métro. Les propo­si­tions dévelop­pées répon­dent autant à des attentes locales, qu’elles s’inscrivent dans des dimen­sions départe­men­tale et régionale. Le développe­ment des rési­dences, les nom­breuses actions cul­turelles et la pro­gram­ma­tion orig­i­nale, reflet des diver­sités cul­turelles d’aujourd’hui, instau­rent une per­ma­nence artis­tique sur le ter­ri­toire et attirent un pub­lic venu de toute la région parisi­enne tout en s’adressant égale­ment à la pop­u­la­tion gen­nevil­loise. Par les cir­cu­la­tions qu’il induit, il par­ticipe active­ment au désen­clave­ment du quarti­er du Luth et con­tribue à véhiculer une image pos­i­tive de ce quarti­er, loin des clichés et des préjugés. Le Tamanoir est mem­bre du RIF (Réseau Musiques Actuelles en Île-de-France), de la Fédéli­ma (Fédéra­tion des Lieux de Musiques Actuelles) et est adhérent au SMA (Syn­di­cat des Musiques Actuelles) ain­si qu’à Zone Franche (réseau des Musiques du Monde), il s’inscrit à tra­vers ces dif­férents réseaux et fédéra­tions dans une dimen­sion nationale autour des prob­lé­ma­tiques de notre secteur. Le Tamanoir est aus­si socié­taire de la coopéra­tive SoCoop qui réu­nit des lieux de dif­fu­sion et fes­ti­vals, le SMA, le RIF, la Fédéli­ma, afin de pro­pos­er en matière de bil­let­terie, un mod­èle plus vertueux, plus sol­idaires, plus respectueux des droits indi­vidu­els. Même si les enjeux peu­vent évoluer en rai­son du con­texte actuel qui demeure incer­tain du fait des crises suc­ces­sives, san­i­taires, énergé­tiques, sociales et envi­ron­nemen­tales aux­quelles nous sommes con­fron­tés, qui s’enchaînent et s’additionnent, il est déjà pos­si­ble de pos­er les grandes lignes direc­tri­ces sur lesquelles se con­stru­it et doit se pour­suiv­re le pro­jet du Tamanoir dont l’essence et le sens pre­mier est la mise en con­nex­ion entre des publics, des artistes et des pra­tiques artis­tiques autour des musiques actuelles : • Un pro­jet qui s’envisage dans une approche trans­ver­sale, cher­chant à reli­er entre eux les dif­férents champs d’actions dévelop­pées au Tamanoir • Un pro­jet qui affirme une dimen­sion artis­tique et une voca­tion de ser­vice pub­lic dans l’ensemble de ses mis­sions • Un pro­jet au ser­vice des pop­u­la­tions, des publics mais égale­ment des artistes dans le sou­tien à la créa­tion et l’accompagnement à la pro­fes­sion­nal­i­sa­tion • Un pro­jet qui repose sur une pro­gram­ma­tion orig­i­nale, une présence artis­tique ren­for­cée, un accom­pa­g­ne­ment des pra­tiques, un développe­ment des actions cul­turelles • Un pro­jet qui intè­gre une forte dimen­sion sociale et éduca­tive • Un pro­jet qui vise à favoris­er la mix­ité des publics, per­me­t­tre une acces­si­bil­ité à tous • Un pro­jet créa­teur de liens, vecteur de sens, moteur d’un mieux vivre ensem­ble • Un pro­jet qui se con­stru­it avec une mul­ti­tude et une diver­sité de parte­naires à tra­vers de nom­breuses col­lab­o­ra­tions • Un pro­jet qui doit s’accompagner de moyens suff­isants pour attein­dre ses objec­tifs par une mon­tée en puis­sance des finance­ments publics et un accroisse­ment des recettes pro­pres • Un pro­jet qui doit prend forme au cœur de ter­ri­toires en pleine muta­tion • Un pro­jet qui ampli­fiera la réso­nance du Tamanoir dans le paysage fran­cilien des musiques actuelles en con­fir­mant son rôle d’équipement struc­turant à l’échelle de la Boucle Nord et du Départe­ment des Hauts-de-Seine. Un pro­jet qui doit pou­voir affirmer la place et le rôle de la cul­ture, et en par­ti­c­uli­er de la musique et du spec­ta­cle vivant, dans la créa­tion de liens et la fab­rique de com­muns, con­cili­er développe­ment durable et préoc­cu­pa­tions sociales, reli­er inno­va­tions artis­tiques et cul­tures pop­u­laires, se faire écho des diver­sités cul­turelles et veiller à être atten­tif aux droits cul­turels, en se déploy­ant dans toutes ses dimen­sions par une mise en rela­tion entre des publics, des artistes et des musiques. Le Tamanoir pro­pose entre 30 à 40 soirées con­certs par an, générale­ment avec deux groupes, (par­fois trois, ou un seul pour cer­tains spec­ta­cles), soit en co-plateau pour des artistes émer­gents déjà un peu iden­ti­fiés, soit dans un for­mat plus clas­sique d’une pre­mière par­tie et d’une tête d’affiche. Quelques propo­si­tions musi­cales jeune-pub­lic (sou­vent pen­sées en rela­tion avec les actions cul­turelles menées au cours de l’année) vien­nent com­pléter cette pro­gram­ma­tion de con­certs. La pro­gram­ma­tion se fait au trimestre (sep­tem­bre-décem­bre, jan­vi­er-mars, avril-juin) avec éventuelle­ment aus­si quelques propo­si­tions esti­vales. La poli­tique tar­i­faire pra­tiquée (entre 8 et 15€) facilite l’accès à tous les publics avec quelques propo­si­tions gra­tu­ites durant l’année pour les adhérents ou pour toutes et tous. En fonc­tion de la fréquen­ta­tion atten­due, du type de spec­ta­cle pro­posé, plusieurs con­fig­u­ra­tions d’accueil peu­vent être mis­es en place, d’un amé­nage­ment de type cabaret avec tables et chais­es pour recevoir 30 à 50 per­son­nes à une salle de con­cert en capac­ité max­i­male de 240 places debout, pour une occu­pa­tion opti­male. La petite jauge du Tamanoir, la prox­im­ité entre les artistes sur scène et le pub­lic, la qual­ité du sys­tème de sonori­sa­tion, en font un lieu con­vivial, où le pub­lic se sent priv­ilégié dans sa rela­tion avec les artistes. Le Tamanoir se définit comme le « Lieu des musiques du Monde actuel à Gen­nevil­liers », ce qui annonce déjà la couleur ou plutôt les dif­férentes gammes de couleurs d’une ligne artis­tique ouverte, qui n’hésite pas par­fois à débor­der du cadre en faisant allè­gre­ment des pas de côté. Une pro­gram­ma­tion plurielle et sin­gulière à la fois, dans les mul­ti­ples formes et esthé­tiques qu’elle pro­pose. Une ligne artis­tique atten­tive à l’émergence qui forge son iden­tité spé­ci­fique et s’inscrit dans des objec­tifs de mix­ité sociale, inter­cul­turelle et intergénéra­tionnelle. Des propo­si­tions métis­sées faisant écho à la vital­ité d’une « sono mon­di­ale » qui se joue des fron­tières, qu’elles soient géo­graphiques ou styl­is­tiques. Une pro­gram­ma­tion qui s’intéresse aux courants émer­gents, à toutes les vari­a­tions nova­tri­ces autour des cul­tures urbaines et des musiques afro-améri­caines, du jazz au hip hop en pas­sant par la soul, aux incur­sions élec­tron­iques et autres hybri­da­tions inno­vantes que con­nais­sent les musiques dites du Monde. Tout en puisant dans la richesse offerte par les nom­breux artistes basés en France, reflé­tant la diver­sité des musiques d’ici et d’ailleurs et dans le mul­ti­cul­tur­al­isme d’une scène plané­taire en per­pétuelle effer­ves­cence, une atten­tion par­ti­c­ulière est portée sur les créa­tions issues des con­ti­nents Africain (Afrique du Nord et Afrique Sub-Sahari­enne) et Sud-Améri­cain, ain­si que des Caraïbes et de l’Océan Indi­en. Une pro­gram­ma­tion qui s’imagine comme autant d’invitations fes­tives aux voy­ages, à la con­nais­sance et aux partages, à la décou­verte d’autres cul­tures, ou qui per­met de renouer avec ses pro­pres orig­ines cul­turelles. Même s’il est générale­ment impos­si­ble de class­er dans des cas­es prédéfinies les dif­férents styles musi­caux pro­gram­més au Tamanoir, ceux-ci étant le fruit d’hybridations mul­ti­ples, nous retien­drons ici 10 caté­gories en fonc­tion des prin­ci­pales influ­ences dont sont issues ces musiques. La plu­part des artistes que nous accueil­lons croisant dif­férentes esthé­tiques, nous pou­vons donc avoir dif­férentes com­bi­naisons par exem­ple du « rap jazz », de « l’afro hip hop », de « l’électro ori­en­tale », de la « pop latine », du « mal­oya urbain », de la « cumbia psy­chédélique » ou du « jeune pub­lic africain ». L’assignation à un genre unique spé­ci­fique est donc sou­vent com­pliquée.
TAMANOIR (LE)