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Charte des Musiques
du Monde

Études et observations

Dans le cadre de l’appel à coti­sa­tion annuel de l’association, ain­si qu’au moment de l’accession au réseau de nou­veaux entrants, les mem­bres com­plè­tent un ques­tion­naire « sim­ple » com­prenant des indi­ca­teurs clés : bud­get annuel, ETP annuel, nature des con­trats (CDI, CCDU, CDD inter­mit­tent…), etc., qui per­me­t­tent de mesur­er les car­ac­téris­tiques et « la san­té » de la fil­ière et de ses acteurs. Ce recueil d’informations incor­pore une com­posante « genre » afin de mieux analyser la présence des femmes au sein de la fil­ière, la typolo­gie des postes qu’elles occu­pent, etc. Ce recueil de don­nées per­met de men­er une obser­va­tion de la sit­u­a­tion et des évo­lu­tions des réal­ités socio-économiques des mem­bres et donc, par extrap­o­la­tion, de la san­té du secteur des musiques du monde.

 

En sus d’études col­lec­tives aux­quelles peut par­ticiper le réseau, ce dernier porte actuelle­ment les études suiv­antes :

Étude flash :
2 ans après la crise COVID, une relance réelle ou supposée ?

Tout au long de l’an­née 2023, nous avons pu lire et enten­dre que l’an­née 2022 fût celle de la Crise COVID, que les publics étaient à nou­veau au ren­dez-vous, que les indi­ca­teurs étaient revenus au vert, etc. Ce diag­nos­tic est sans doute vrai si on raisonne glob­ale­ment, mais il nous a sem­blé impor­tant de le mâtin­er en fonc­tion des acteurs, des secteurs, etc. 

 

Qu’en est-il pour les acteurs de Musiques du Monde ? Cette année 2022 fût-elle aus­si bonne que les années pré-COVID ? Ou au con­traire les dif­fi­cultés per­sis­tent-elles ? D’autres con­textes s’a­joutent (crise économique, enjeux écologiques, change­ment dans les équipes de pro­gram­ma­tion, etc.) qui ont joué sur cette reprise : fût-ce posi­tif ou négatif ?

 

Face à ces ques­tions, mais aus­si pour répon­dre à de nom­breuses alertes de mem­bres de Zone Franche indi­quant que les dif­fi­cultés per­sis­taient, nous avons lancé en 2023 auprès des mem­bres du réseau l’é­tude flash « 2 ans après la crise COVID, une relance réelle ou sup­posée ? ». L’ob­jec­tif est de met­tre en per­spec­tive, au tra­vers d’indi­ca­teurs clairs et objec­tifs, les années 2019 et 2022. Les résul­tats seront présen­tés lors d’une Ren­con­tre Réseau en 2024.

Étude sur l’impact des salons internationaux sur le développement des membres de Zone Franche : observation sur plusieurs années

La par­tic­i­pa­tion aux salons inter­na­tionaux est cru­ciale pour les acteurs du secteur des musiques du monde dans la mesure où elle per­met la vis­i­bil­ité et la struc­tura­tion de la fil­ière. Mais pren­dre part à de tels événe­ments représente pour beau­coup de struc­tures un véri­ta­ble investisse­ment. Il est donc néces­saire à Zone Franche, d’assurer et de faciliter la présence du réseau et de ses mem­bres sur les marchés. Dans cette per­spec­tive l’association déploie égale­ment d’importants moyens humains et financiers pour per­me­t­tre aux adhérents qui le souhait­ent de par­ticiper aux salons pro­fes­sion­nels.

 

Face à de tels investisse­ment, il appa­rait essen­tiel de mesur­er l’impact des salons pro­fes­sion­nels inter­na­tionaux sur les organ­i­sa­tions représen­tantes d’artistes et les artistes mem­bres de Zone Franche qui y par­ticipent : tel sera l’objet de cette étude menée sur plusieurs années. La mesure de cet impact per­me­t­tra de penser, in fine, l’évolution ou adap­ta­tion du sou­tien aux pro­fes­sion­nels qui par­ticipent à ces salons ; de mieux accom­pa­g­n­er les pro­fes­sion­nels ; de créer un dia­logue avec les événe­ments pour amélior­er l’expérience des pro­fes­sion­nels et l’impact de leur présence sur leur activ­ité.

 

Ce pro­jet est mené en parte­nar­i­at avec Michaël Spanu, chercheur diplômé en soci­olo­gie de l’U­ni­ver­sité de Man­ches­ter et spé­cial­iste de l’in­dus­trie musi­cale.

 

Dans un pre­mier temps, l’étude sera cen­trée unique­ment sur le WOMEX, elle pour­ra égale­ment con­cern­er par la suite Babel Music XP. Il est prévu une pre­mière phase allant de 2024 (évo­lu­tion de l’impact du WOMEX 2023), jusqu’en 2026.